On le dit égocentrique, ironique
Qu’il aime à se faire remarquer
Lui tout au fond de l’Afrique
Où tout vraiment lui a manqué
L’amour constant d’une mère
Avec tous ses câlins
La présence d’un père
Qui croyait plus aux lendemains
Il a poussé comme il pouvait
Balloté d’un endroit à l’autre
Et quand bien même il pleurait
Certains ne voyait que ses fautes
Parce que personne ne se souciait
De ce qu’il ressentait au fond de lui
Parce que personne ne savait
Qu’il réfléchissait la nuit
Il devenait à ces moments
Un garçon simple et gentil
Qui se préocupait souvent
Des siens au loin, des plus petits
C’était un bon élément
Très assidu dans ses études
Ces profs en lui bien souvent
Voyait un génie avec certitude
Mais jamais il ne laissait voir
Sa souffrance et sa solitude
Et quand il avait le cafard
Il faisait le clown c’était une habitude
On le dit satirique, ironique
Pour lui rien n’a vraiment changé
Lui au fin fond de l’Afrique
C’est sa manière de se protéger
LES MOTS DES MAUX 