AU CAP VERT

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Ce sont les femmes au Cap Vert

Qui vendent le sable noir de la mer

C’est leur seul moyen de survie

Même si beaucoup l’on pas compris

Malgré l’interdiction du gouvernement

La police ferme les yeux discrètement

Car la plupart de ces femmes sont seules

Les maris sont partis sans qu’elles le veuillent

Les uns ont trouvé ailleurs du travail

D’autres une autre femme et la marmaille

Certains sont partis pour ne plus revenir

Les femmes se battent pour leurs besoins subvenir

L’une d’elle par mois gagne cinquante euros

Juste pour payer ses études, son bus, pas le métro

Le jour elle va en cours comme une élève sage

A la tombée de la nuit, elle s’échine sur la plage

Les seaux se font lourds sur sa tête

Tout en brassant la mer, ses cours elle répète

Afin de se préparer un avenir meilleur

Pour le moment le sable noir est sa couleur

Comme beaucoup d’autres avec elle

Saluons le courage de ces femmes rebelles

Contrairement aux hommes qui se sont fait la belle

Leur moyen d’existence c’est le sable noir pour elles

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

K.S.A. – 31.03.15 – 35-12

LA FEMME QUE L’ON CACHE

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Tu fais partie des femmes que l’on cache

 Comme une maîtresse qu’on ne montre pas

 Tu fais partie de celles que l’on cache

 Car l’homme de ta vie n’assume pas 

  Et dans ton âme tourmentée

 Tu te sens à nouveau rejetée

 Une tempête s’est encore levée

 Aussi tu voudrais déclarer

 L’orsqu’on est un homme responsable

 Que l’on veut diriger une nation

 On assume sa vie sentimentale

 Comme on assume une population 

 Tu as peur du qu’en dira t’on

 De la famille, du papa, du tonton,

 Ou simplement d’une autre femme

 Qui dans ton cœur à pris la flamme 

 Alors toi la femme que l’on cache

 Tu as envie de crier, de pleurer

 Mais pour une fois là, tu te fâches

 Tu ne supportes pas la lâcheté !

LA FEMME QUE L' CACHE - T15-18

 K.S.A. – 23.08.11-27.03.15 – 15-18

 

 

J’avais écrit ce texte à l’occasion de la journée de la femme, je le dédie à toutes les femmes du monde.. K.S.A.

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UNE FEMME

Une femme ce sont des courbes tout en douceur

Une femme elle sait parler avec son cœur

Une femme c’est des éclats de rire et des pleurs

Une femme c’est de la joie, parfois de la peur….

Elle vous donne à vous les hommes

Toujours le meilleur d’elle même,

Même quand elle n’a pas la forme

Elle vous réveille dans votre sommeil….

Une femme ce sont des mots gentils, des câlins

Une femme c’est une bouche sourire mutin,

Une femme c’est la chaleur, la bienveillance

Une femme c’est celle qui a bercé votre enfance…

Elle vous donne à vous les hommes

De merveilleux souvenirs

Et même sans y mettre les formes

Elle vous arrache des soupirs….

Une femme c’est la tranquillité dans l’esprit

Une femme même quand elle pleure, elle sourit

Une femme c’est tout un ravissement

Une femme elle sait donner ses sentiments…

Elle vous donne à vous les hommes

Des aujourd’hui et des demain

Et même quand vous dites « elle est bonne »

Ce n’est pas une putain…..

Une femme c’est le bonheur dans la maison

Une femme c’est l’amour et la passion

Une femme c’est aussi vos prières et vos espoirs

Une femme ne vous laissera pas dans le noir…..

Elle vous soutient dans la maladie

Et vous rassure gentiment

Elle se relève aussi la nuit

Pour vous veiller tout simplement…

Une femme c’est une compagne, une amie

Une femme écoute vos doléances et sourit

Une femme c’est un puits de tolérance

Une femme c’est aussi un puits de science…..

Elle vous donne à vous les hommes

De la tendresse et du bonheur

Je te donne à toi mon homme

Tout ce que j’ai en moi de meilleur….

Une femme, c’est la votre, c’est votre mère, c’est votre sœur, c’est votre fille, c’est la joie de vos yeux, c’est la douceur de votre sourire, c’est celle qui vous fascine, vous admire et vous aime vous les hommes…..

C’est juste UNE FEMME…..

journee de la femme

Bisous à vous toutes les femmes du monde, mes filles, mes amies, mes sœurs, je vous aime….. kAKI

TU ES QUI TOI

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Tu es qui toi

Pour lever la main sur ta femme

Te prends-tu pour un roi

Pour disposer ainsi des âmes

Tu es qui toi

Pour violenter un être fragile

Alors que tu es fourbe et sournois

Et qu’avec toi rien n’est facile

Tu es qui toi

Pour taper une femme sans défenses

Te crois-tu au dessus des lois

Aussi laisse ton poing en instance

Tu es qui toi

Pour utiliser la violence

Si tu avais un homme en face de toi

Ferais-tu cela avec insolence

Tu es qui toi

Toi qui veux donner des leçons

Aux êtres plus faibles que toi

En les frappant sans façons

Tu es qui toi

Pour dominer sans ambages

Une femme aussi douce que la soie

En lui marquant le visage

Tu es qui toi

Toi qui tabasses sans remords

Sans même que tu ne t’apitoies

Lorsque tu sèmes la mort

Tu es qui toi

Pour dominer par la force

Mais qu’un jour Dieu jugera

Avec lui ce sera le divorce

Oui dis, tu es qui toi ?

TU ES QUI - T35-02BIS

K.S.A. – 28.02.15 – 32-02

Ce texte figurera dans le recueil « LE COEUR EN VRILLE » Le titre est : Dis ! seras-tu prêt ?

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Dis ! Seras-tu prêt ?

Lorsque son corps décharné et léger

Ressemblera à celui d’une femme qui enfante

Rongé par une maladie effrayante

Dis ! Seras-tu prêt ?

Pour voir tout son être et sa peau

Devenir diaphragme et transparente

Sans presque aucunes raisons apparentes

Dis ! Seras-tu prêt ?

Quand dans tes bras tu devras la porter

Pour la coucher sans même la toucher

Alors que tu es un homme dans la fleur de l’âge

Dis ! Seras-tu prêt ?

A la regarder avec des yeux amoureux

Lorsque ses yeux à elle mangeront son visage

Et chercheront dans les tiens un droit de passage

Dis ! Seras-tu prêt ?

Lorsque dans un souffle elle s’éteindra

Et que la mort l’emportera

Sans aucune délicatesse

Dis ! Seras-tu prêt ?

39 - DIS SERAS-TU PRÊT - TOME 15

K.S.A. – 28.10.11-04.09.13 – 15-39

QUATRE ANNEES

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QUATRE ANNEES

Tu lui as demandé quatre ans

Quatre années de sa vie

Mais ça fait déjà longtemps

Qu’elle te les as donné, t’as pas compris

Que cela fait déjà quatre ans

Qu’elle attend ton bon vouloir

Tu devais prendre les devants

Sans tes priorités à valoir

Alors tu vois mon ami

Quand on aime une femme

Comme tu lui avais si bien dit

On éteint surtout pas la flamme

Car elle buvait tes paroles

Tout le temps avec confiance

Elle ne demandait pas l’obole

Et surtout pas d’être en souffrance

Tu lui as encore demandé

Quatre années supplémentaires

Mais crois-tu qu’elle va rester

Tranquillement sans qu’on l’enterre

Puisqu’elle avait à te transmettre

La clé de voûte du savoir

Maintenant il faut admettre

Qu’elle sera toujours dans le noir

Parce que pour elle le chemin

Se rétrécit inexorablement

Personne ne sait si demain

Elle sera encore là pour longtemps

Car comme elle te l’a dit un jour

Tu es le dernier homme de sa vie

Pour elle ça voulait dire toujours

Mais ça tu ne l’as pas compris

Tu lui as demandé quatre ans

Elle a pensé que tu étais devenu fou

Mais tu sais que c’est toi qu’elle attend

Quatre années c’est peu et beaucoup

QUATRE ANNEES - T34-37

K.S.A. – 25.01.15 – 34-37

Ce Texte figure dans le tome 5 de Couleur d’Afrik – TOI LE SORCIER

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Toi le sorcier

Restes dans ta case

Lorsque tes affinités

Par les Dieux ne sont pas en phase

Car tu t’attaques à une femme

Qui est protégée par eux

Alors ne fais pas un drame

Si tu dois dire Adieu

A l’argent que l’on t’a promis

Afin de pouvoir la détruire

Dans la vie tout n’est pas permis

Sauf vivre pour construire

Tu viens souvent la traquer

Jusque dans son sommeil

Tu peux même tout essayer

Son âme reste toujours en éveil

Toujours contre elle tu te bats

Sans jamais pouvoir rien

Alors forcément tu crois

Pouvoir l’abattre mais en vain

Laisse donc cette femme tranquille

Que l’on te paie ou te supplie

Car sous sa force tranquille

Jamais elle ne forme de replis

Car elle amplifie ce qu’elle donne

Tous ses sentiments sont purs

Elle donne sans mettre les formes

Elle ne juge pas les gens impurs

Car tu n’es pas si fort que tu crois

Toi tu penses pouvoir jouer

Avec des forces que tu maitrises pas

Aussi tu te dois d’abandonner

Retourne donc dans ta case

Toi le sorcier

Tiens-toi tranquille sois en phase

Avec les Dieux pour prier

TOI LE SORCIER - T34-23-2

K.S.A. – 09.12.14 – 34-23

SANS FACONS

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SANS FACONS

On les mutile sans façons

Toute leur vie elles vont souffrir

Petites fleurs en boutons

Certaines vont même en mourir

Au plus jeune âge on les spolie

On les vole d’un bout de leur corps

De ce qui fait partie de leur vie

Pour toujours est devenu mort

Si les hommes comprenaient

Qu’ils devraient empêcher cela

Dans leurs lits ils auraient

Des femmes qui aimerait ça

Au lieu de cela elle vont

De bras en bras sans façons

Pour chercher sans contrefaçons

Du plaisir sans compromission

Afin de pouvoir comparer

Ce dont certaines parlent

En cherchant leurs féminités

Qu’elles ne trouvent pas normal

Car le plaisir est intense

Quand avec amour il est partagé

Ces femmes sont en souffrance

Vous aussi vous êtes concernés

Alors Messieurs ne leur en voulez pas

Si elles n’ont plus leur virginité

Parce qu’il y a longtemps déjà

Qu’on leur à pris leur fierté

En volant leur jolie fleur

En pratiquant sur elles l’excision

Malgré les suppliques et les pleurs

On a brisé leur vie sans façons

SANS FACONS - T34-11

K.S.A. – 25.11.14 – 34-11

POUR MAMAN

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Quand je ferme les yeux parfois

C’est toujours toi que je vois là

Au mois de mars tu m’as quitté

Je ne savais où me tourner

Dans mon chagrin, dans ma peine

Tu es parti sans bruit, sans haine

J’entends encore ton accent chantant

C’est pour ça qu’il me manque autant

Tu savais si joliment chanter

Mais tu croyais avec naïveté

Le monde beau, gentil, charmant

Tu ‘avais besoin de croire, toi maman

Ton absence est pour moi si lourde

Mon cœur se serre, je fais des bourdes

Parfois, je sens l’eau couler sur mes joues

Ma maman à moi, pour moi tu étais tout

A noël vraiment tu m’ as manqué

Les larmes c’est froid, amères et salées

Alors comme tu l’aurais souhaité

La fratrie a dansé, bu, ri et chanté

Quand je ferme les yeux parfois

Je te vois ma maman à moi

Dans ton corps neuf mois tu m’ as porté

Mais jamais tu as su me montrer

L’amour que tu avais pour moi

Moi qui n’avais que le vide dans mes bras

J’aurais voulu à mon tour

Te dire maman tout mon amour

La vie nous a toujours séparé

Pour partager ensembles des instants

D’amour, de tendresse et de complicité

Qu’offre toujours les mamans aux enfants

Aujourd’hui je veux juste te remercier

Grâce à toi je suis devenue une femme accomplie

Mais j’aurais voulu encore savourer

Le son de ta voix, ton parfum qui me suit

Mais un jour, dans une autre vie

Je te retrouverais, toi qui es partie

A la quête de ton bonheur trop cherché

Auprès de ce Dieu que tu as tant aimé

DENIE & PAUL - POESIEK.S.A.

DIS ! SERAS-TU PRÊT ?

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Dis ! Seras-tu prêt ?

Lorsque son corps décharné et léger

Ressemblera à celui d’une femme qui enfante

Rongé par une maladie effrayante

 Dis ! Seras-tu prêt ?

Pour voir tout son être et sa peau

Devenir diaphragme et transparente

Sans presque aucunes raisons apparentes

 Dis ! Seras-tu prêt ?

Quand dans tes bras tu devras la porter

Pour la coucher sans même la toucher

Alors que tu es un homme dans la fleur de l’âge

Dis ! Seras-tu prêt ?

A la regarder avec des yeux amoureux

Lorsque ses yeux à elle mangeront son visage

Et chercheront dans les tiens un droit de passage

Dis ! Seras-tu prêt ?

Lorsque dans un souffle elle s’éteindra

Et que la mort l’emportera

Sans aucune délicatesse

 Dis ! Seras-tu prêt ?

 DIS SERAS-TU PRÊT - TOME 15

K.S.A – 28.10.11 – 15 – 04.09.13