Dans une ville dite moderne
Au vingt et unième siècle
Il faut tirer sur la paterne
Comme il y a un siècle
Depuis déjà cinq mois
Dans le quartier Bonaloka
Il puise l’eau comme autrefois
Cela se passe à Douala
Alors il court un peu partout
Juste pour aider les autres
Les mamans dont le monde se fout
Les enfants pour pas qu’ils se vautrent
Il emmène des lourds bidons
Des bidons et des seaux
Sans qu’il ne laisse à l’abandon
Tous ces êtres qui ont besoin d’eau
Depuis plus de cinq mois
Il passe son temps à aider
Parce que son gouvernorat
Ne fais rien pour améliorer
La condition de vie des camers
Qui s’organisent comme autrefois
Les habitants l’ont en travers
Dans ce quartier de Douala
Mais le peuple gronde
Et la révolte approche
Le polpo faisant sa ronde
Sera juste l’apostrophe
Qui a tenu le Cameroun
Sous le joug d’une dictature
En simagrées de dernier round
N’a fait que des forfaitures
En trompant ses administrés
Détournant des fonds volés
En leur faisant juste payer
De l’eau qu’il n’ont pas consommer
Ce président est juste la honte
D’un pays qui se voudrait riche
Mais un jour faudra qu’il affronte
La colère du peuple sans triche
Depuis déjà plus de cinq mois
Il aide les autres à puiser de l’eau
Dans ce quartier de Douala
Pour tout le monde il est réglo
K.S.A. – 14.09.14 – 33-12